Dans la nature, la reproduction de la truite a lieu de novembre à janvier, les truites peuvent parcourir plusieurs kilomètres pour se rendre sur leur lieu de reproduction. Elles frayent dans les ruisseaux, elles recherchent des endroits spécifiques où le calibre du gravier et la vitesse du courant est optimale. La femelle creuse des nids dans le gravier ensuite elle va se placer au centre accompagnée par le mâle. Les œufs et la laitance sont déposés dans le nid et le brassage de l’eau va contribuer à mélanger les produits sexuels et permettre la fécondation des œufs. Finalement, la femelle recouvre les œufs de gravier et ils vont se développer lentement, protégés des prédateurs et des écarts de température de l’eau de la rivière. La durée d’incubation varie selon la température de l’eau, il faut en réalité 410 degré jour c’est à dire que si la température de l’eau est de 10 degré la durée d’incubation sera de 41 jours. En général, on peut commencer à observer les alevins au mois d'avril, lorsque les premières journée chaude fond lors apparition.
Lorsque les frayères naturelles, mises à mal par les diverses pollutions , diminuent ou disparaissent, l'alevinage permet d'y remédier partiellement.
C'est à la pisciculture fédérale de Besse, à côté de la maison de l'eau que l'équipe de l'AAPMA est allée chercher les lots d'alevins attribués aux communes qui en avaient fait la demande au Conseil Général.
Il s'agit de truites autochtones de souche fario.
Les alevins étaient conditionnés par sacs d'environ 3600 unités sous oxygène.
et ont été déversés délicatement dans les ruisseaux (Couzilloux, Lembronnet, Béal) par les membres de l'AAPPMA La Lembronnaise.
Espérons que dans quelques années, ces petites bêtes feront la joie des pêcheurs locaux !
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Cette association gère la Couze et ses affluents à partir de Madriat ainsi qu'un parcours sur l'Allier qui part du Pont Pakowski en direction d'Issoire sur environ 4 kms.
Photographies: J.P. Gerles
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